12 mars 2013

des galettes !!!

Allez, super fissa, je vous touche un mot de tout un tas de skeuds sortis récemment ! Promis, je kronikerais plus longuement chacun de ces artefacts dans le prochain Meantime papier qui devrait arriver d’ici deux mois, je croise les doigts !

Tout d’abord, enfin une réédition de l’espèce d’intégrale de LÄRM, « Extreme noise », épuisée depuis 15 ans au bas-mot (et que j’avais pas chopé à l’époque, comme un teubé). Au programme 80 titres et quelques sur 2 LP de HardCore super violent et bruyant, sur fond de paroles ultra politisés qui font bien plaiz’ en ces temps de renoncement et de cynisme ! Un des 2/3 groupes européens ultimes des années 80 et certainement un des plus noisy (« campaign for musical destruction » ! remember ?). Nom de dieu, le son est presque aussi brut que mes vieilles k7 ! ! Z-auraient pu payer leur insert mais ça reste du tout bon, presque tout ce qu’ont enregistré ces pré-Seein Red. (chez Farewell records, dispo ici)

Je vous avais déjà parlé de la claque que m’avait collé le premier LP de NOT ON TOUR, et voilà que ces Israelien(e)s remettent le couvert avec ce «All this time » . Même recette, même plaisir : du punk-HardCore super mélodique et entrainant avec une nana au chant qui pourrait aisément enterrer tous les crétin(e)s qui participent à The Voice ! Excellent de bout en bout, p’têt un chouilla moins tubesque et plus véloce que le disque précédent mais ça reste haut la main un des 2/3 meilleurs groupes de punk rock actuel, et « worlwide » encore ! ! (chez Phobiac records, dispo ici)

C’est cool que tout soit réédité, mais c’est embêtant quand ça tombe sur un groupe que j’aimais pas trop à l’époque. VERDUN c’était un des groupes « leaders » de la scène anarcho-punk française des années 80 et ce double CD intitulé "La rage intégrale, 1983/1993" propose leur discographie intégrale (bah ouais !) dans un joli digipack avec un bon gros livret bien rempli. Ils naviguaient suivant les époques entre le punk à relents cold-wave et des trucs un peu plus HardCore mais désolé, je trouve toujours ça autant bâtard et j’ai toujours du mal à écouter, beuhhh…désolé, sincèrement ! (mundodrama at wanadoo point fr)

Aaarrrghhh, par contre là en matière de réédition, ya de l’indispensable : le premier Lp des BIG BOYS ! Bien sur, il était toujours dispo en CD (sur « The Skinny Elvis » sorti par Touch & Go) et il y avait même eu une réédition allemande en vinyle ya 4/5 ans mais je l’avais pas récup’. Certes, encore, c’est aussi à mon goût leur moins bon disque en raison d’une production et d’une interprétation timides, mais ça reste 100 fois meilleurs que tout ce qui sort actuellement ! (et c’est quand même plus sympa de l’avoir sur un format cool dans une belle pochette gatefold !). Ce « Where’s my towel / Industry standard » de 1981 voit donc les Big Boys encore loin du monstrueux hybride punk/garage/funk/pop/hardcore qui les caractérisera plus tard, et on pourrait dire qu’ils sont là à la croisée de Minutemen moins disserts et d’un Gang Of Four moins intello, avec une bonne rasade de pop à la Undertones version texans en sus ! Nonobstant tout cela, c’est de la muzik splendide. (chez Lights In The Attic)

Woahhh la drôle de super idée qu’ont eu HARD SKIN ! Au lieu de sortir un nouvel album, bing, ils en ont fait deux ! ! ! L’un s’appel « On the balls » et présente le groupe dans sa configuration habituelle avec une fournée de tubes tous plus catchy les uns que les autres. Définitivement un des rares groupes à toujours pondre des super chansons, des classiques en puissance, et ne laissez personne vous dire le contraire ! ! A noter que pour une fois, le plan relecture de Cockney Rejects / Sham 69 est un peu moins abusé que par le passé mais que ya toujours ces supers solis de gratte à la Mick Jones, aaahhhhhh ! Le 2eme LP s’appel « Why do birds suddenly appear » et ce sont les même chansons… chantées par des filles ! Une demi-douzaine de leurs amies sont venues pousser la chansonette et ça fonctionne super bien ! Super idée, super disque ! En plus c’est cool, au lieu d’avoir un disque préféré cette année, ben j’en aurais deux ahahah. (JT Classics)

Il y a quelques années de ça, Crapoulet avait sorti un p’tit CD bien chouette du groupe argentin Diferent People et il remet le couvert avec un LP, mais désormais le groupe s’appelle simplement DIFERENT. Et c’est toujours aussi chouette ! D’ailleurs on retrouve des titres du CD sur ce Lp vu que ce « End of the wave » est aussi sous-titré « Discography collection » et reprend des titres de tous leurs précédents skeuds. Et ça le fait grave ! Super bon mélange de early-HC et de trucs surfs, un peu dans une optique Agent Orange en plus speed, quelque part. A la limite, je trouve qu’ils auraient tout à fait eu leur place sur une des premières K7 « Skate rock » de Thrasher, si vous voyez ce que je veux dire ? C’est frais, rapide avec ce qu’il faut de caractère pour se démarquer du tout-venant. Juste impeccable, je l’écoute régulièrement. A noter qu’ils reprennent ici JFA (logique !) mais que le disque se ponctue par une reprise surprenante de Gorilla Biscuits qu’ils réussissent à se réapproprier avec art.(dispo ou )

D’argentine aussi, LOS CAIDOS viennent de sortir un EP de nouveaux titres et un LP « Discography » toujours chez Crapoulet. C’est du H.C. ultra rapide avec alternance de chant gueulé et de chant… euh, gueulé aussi mais plutôt genre crust / power violence, quoi… tu vois ? Le tout envoi grave le bois, avec une chtite préférence pour certains titres du LP, dans un style qui pourrait rappeler nos Koenigstein Youth ou Strong As Ten, sans les tics metal de ces groupes zexagonaux. (le EP / le LP ici)

Toujours chez mister Crapoulet (aka l’ami des cochons d’indes), mais des allemands ce coup-ci : DANGER ! DANGER ! et leur EP 6 titres « Of death ». Là encore, c’est du HC rentre-dedans, qui emprunte la férocité de la scène de Boston mais joué plus moderne. C’est très très carré et ça file bien la patate(Crapoulet)

Ah ben ce coup-ci, c’est pas du HC ! Je pense qu’il s’agit de leur premier EP et ce « Bambino boogie » des marseillais de KEITH RICHARDS OVERDOSE est carrément dans un registre rock’n’roll / garage, avec les solos de gratte qui vont bien et tout. Je crois qu’il y a des ex-Hatepinks dedans, mais ça n’a pas grand chose à voir avec ces derniers, là ça sonne parfois presque comme Dead Moon ou le 1er Beast Of Bourbon. Tous les titres ne me le font pas et le chant « affecté » comme les rockers s’y adonnent parfois peut me gonfler à certains moments, mais ça fonctionne quand même bien, avec une production roots bien classe ! (Crapoulet )


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