Dans les groupes des années 2000, y'en aura eu des tas de bons. C'est certain.
Mais des groupes auxquels je me suis "attaché", dont je trouve les skeuds indispensables, y'en a déjà vachement moins !!
Et ben, NO HOPE FOR THE KIDS en font partie. Ces punks de Copenhague ont réussi à me scotcher grave avec seulement une poignée de disques remplis de classiques dans une période où des groupes juste sympas déclinaient 3 idées sur 72 chansons, 12 EP et presqu'autant d'albums.
Leur discographie est donc limitée: un album éponyme juste ENORME (une usine à tubes !), un 7' excellent ("Das reich / Secret police") et un autre quand même moins inspiré ("Angels of destruction"). Leur son est unique: empruntant autant au punk "UK 82" qu'à la scène de Chicago du début des années 80 (Effigies et Naked Raygun époque "Throb Throb" en tête), ils ont réussi l'exploit de faire un punk pourtant mélodique à l'opposé absolu du pop-punk gnian-gnian. Là, c'est du punk-rock dur et déprimé, jamais bourrin, avec un son très personnel et charismatique (basse bien présente, reverb sur les grattes, mid-tempo appuyé...).
Bref, je vous ai pas préparé leur intégrale (qui doit être faciliment chopable sur le net ! Et sinon, l'album n'est pas épuisé et les deux 45t ont été réédité sous la forme d'un seul EP) mais un petit dossier qui comprend:
-le titre "Treblinka" présent sur la compile de MaximumRNR "Public Safety" sortie ya 4 ans (meilleure compile punk de la décennie passée !)
-7 titres live en Norvège en 2006 ("Live at The Blitz" !) qui sont de très bonne qualité (et ya deux titres qu'ils n'ont jamais sorti en vinyl, en plus !)
-"Angels of destruction" tiré de la compilation double 45t "Kobenhavn I ruiner" (c'est pas la même version que celle de leur 45t)
ça se chope là
29 juin 2010
21 juin 2010
24 juin, manif à St Etienne: 10h30 gare de Chateaucreux
On vit trop longtemps ?
Depuis le temps, on connaît la musique: le problème serait démographique. On vit plus longtemps, il faut donc travailler plus longtemps. C’est présenté comme du bon sens. Comme si un progrès social (l’allongement de la durée de la vie) devait être vécu comme une calamité ! Comme si la progression des dépenses sociales ne servait pas le bien-être de la population, mais le contraire ! Travailler plus longtemps ? A l’âge de toucher leurs droits à la retraite, six salariés sur dix ne travaillent plus. Ils sont soit au chômage, en plans divers et variés de « cessation progressive d’activité » et autres « dispense de recherche d’emploi » après licenciements, virés par des patrons qui trouvent les vieux «pas assez productifs et trop chers», soit au RSA (le nouveau RMI)… De fait, l’âge réel de fin d’activité, aussi bien dans le public que dans le privé, se situe autour de 58 ans. Tout le discours sur la nécessité de travailler plus longtemps est donc faux: le véritable objectif est de nous faire partir avec des pensions de plus en plus faibles (aujourd’hui, 50 % des retraités vivent avec une pension inférieure au Smic).
La retraite, c’est la continuation du salaire
Les moyens pour financer les retraites existent. Ce sont les richesses produites dans l’activité salariale. Il faut beaucoup de culot et de cynisme pour affirmer qu'il ne serait plus possible de financer les retraites sans allonger la durée de cotisation. L'argument ne tient pas. Il faut prendre sur les profits, augmenter les cotisations patronales, pour financer les retraites qui sont un salaire collectif, une partie de la richesse née du travail et immédiatement reversée (comme pour l’assurance maladie) aux pensionnés. La retraite est la continuation du salaire, c’est-à-dire un droit social à ne plus travailler pour le compte d’un patron, tout en étant payé quand même, et à diversifier ses activités librement. Le « trou » de la Sécu: vieille rengaine
Le déficit de la Sécurité sociale et des caisses de retraite serait tellement énorme (24 milliards d'euros) que le gouvernement se déclare impuissant et que le seul moyen de « sauver nos retraites » serait de travailler jusqu’à 67ans. En revanche, le gouvernement, trouve tout à fait normal d'aider les plus riches via le bouclier fiscal, de venir en aide à coup de centaines de milliards aux banquiers et d'exonérer le patronat de toute une partie de ses cotisations en puisant dans les caisses de l'État ou de la Sécurité sociale. C'est donc une question de choix. Les richesses existent . C'est d'autant plus inacceptable que, si le déficit de la Sécurité sociale augmente, ce n'est pas parce que les salariés se soignent mieux, mais parce qu'il y a de plus en plus de chômeurs et de moins en moins de cotisations qui rentrent. La seule « piste » possible pour les salariés ne consiste pas à accepter de travailler plus longtemps ou de partir avec une retraite de plus en plus maigre, mais à imposer l’interdiction des licenciements et la réduction du temps de travail jusqu’à ce que tout le monde ait un emploi. En un mot, travailler moins pour travailler toutes et tous.
L’argent existe
Plus le salaire social général diminue, plus la part qui revient aux classes possédantes augmente. Ainsi, depuis les vingt dernières années, la part de richesse revenant aux salariés a diminué de plus de 10 points, au profit de celle qu'accaparent les possédants. En même temps, la productivité du travail n’a cessé de croître (plus de 50%). Entre 1960 et 2006, le produit intérieur brut (PIB), en euros constants, a progressé de 328 %, quand l'augmentation des besoins du financement des retraites, sur la même période, est estimée à 104 %. Ce qui veut dire que même si la part du PIB servant au financement des retraites augmente, il reste en réalité une large marge de manœuvre, à condition que les revenus du capital n'accaparent pas l'essentiel des gains de productivité. Cela veut dire partager le travail entre tous, en finir avec le chômage. 100000 chômeurs de moins représentent un gain de 1,5 milliard d'euros par an. Une hausse de 1 % des salaires suffirait à dégager, chaque année, 1 milliard d’euros pour les retraites. La fin des exonérations des cotisations patronales rapporterait 30 milliards d'euros. L'argent est bien là. Il faut changer le rapport de forces afin d'imposer une autre répartition des richesses.20 juin 2010
kroniks de skeuds !
zou zou zou, des trucs à pécho pour les zoreilles (mises à rude épreuve par les vuvuzellas) !!!
NIGHT BIRDS "s/t" 45t
Cinq titres pour ces ricons, et c'est très suffisant pour se faire une idée du groupe: on est en plein trip punk-rock U.S. du début des années 80. Entre proto-HC et son garage, avec une guitare qui part souvent dans des plans surf directement hérités des Dead Ken' (ou de JFA). Bien tubesque dans l'ensemble, très véloce et dynamique, une super bonne découverte ! Par contre, payes ta pochette cheap ! mais ce sera le seul défaut notable. (Grave Mistake / Dirtnap - chopé chez Crapoulet )
ATOMIC TANGO "s/t" 45t
Il aura mis du temps à sortir, le EP des filles (et du gars !) de sainté ! Et moi j'aurais mis du temps à le chroniquer ! Alors voilà: 6 titres de HardCore bien punk, un peu angliche 1984 sur les bords, j'trouve, carré et revendicatif. Les chants sont parfois un peu "forcés" à mon goût, mais sinon ça déroule bien comme il faut et je le conseille aux amateurs de punk gueulard et brutal ! (autoprod )
split IRRITONES / ROUGH KIDS 45t
Les Irritones de marseille (enculé, l'Om !) sont des ex-Hatepinks, Gasolheads et Holy Curse et ça s'entend direk' ! Punk'n'roll arrogant et speed, avec de jolis p'tits solis de grattes. Chuis pas fan du chant un brin cliché mais ça passe vachement bien quand même. De l'autre côté de la rondelle, les ricains de Rough Kids envoient bien le bois avec deux titres entre le punk 77 option Dickies et les trucs SoCal-punk du début des 80's, Red Cross ou The Crowd en tête. Les refrains rentrent toute de suite dans le crâne et veulent plus ressortir ! Je conseille chaudement ! (Crapoulet )
GOOD GOOD THINGS "s/t" 45t
La super bonne surprise... d'Annonay !!! Sept titres de HC à l'ancienne, bien punk-rock et brut de brut, sans fioritures inutiles. Enregistré en live dans la salle de répet, pas de mixage ni de mastering, difficile de faire plus roots ! Et franchement, ça le fait carrément bien: c'est frais, enlevé, rageur sans être bourrin. "Kiss the ground inc." ou "Neutron bomb" sont vraiment des petits bijoux d'énergie et de concision. Et ils sont encore meilleurs sur scènes, donc ne les louper pas quand ils passent pas loin de chez vous. (autoprod )
SUSPECTS PARTS "city burning" 45t
Il est marrant ce skeud: la face A est un titre de punk 77 mélodique sympa, mais la face B est un joyeux petit tube de pop 60's quelque part entre les Beatles, les Flamin' Groovies et les Barracudas ! Ca s'énerve un peu sur la fin du titre mais sinon, ben c'est juste une petite pop-song parfaite avec refrain à reprendre en choeur, "why-hy-hy-hy you gotta change your mind, change your mind" ! (No Front Teeth, chopé chez Crapoulet)
LOST BOYS "work, life, regret" 45t
Un nouveau EP des lyonnais mais il a été enregistré en 2008. Toujours du bon punk-rock un brin H.C. à l'ancienne, où ça joue vite avec un son bien garage. Comme d'hab' ça passe très bien, avec en prime une chanson sur les luttes chez Peugeot en 68 qui fait plaiz' et une chouette reprise du "I hate hippies", mon titre préféré de M.I.A. Vous pouvez y aller sans crainte, quoi ! (llost boys)
LEXOMYL "s/t" 45t
On reste en quenellie avec Lexomyl et leur premier EP 4 titres qui restera pour moi une des bonnes découvertes de l'année dernière. Putain, sans dec', des titres comme "Au travail" ou "Samedi suicide", c'est déjà des classiques ! Ouais mec ! Donc voilou, du punk-rock solide avec un chant dans la tradition lyonnaise (c'est à dire légerement faux à la Haine Brigade, ahahaha) avec des guitares qui partent un peu en vrille à la Wipers. Grosse personnalité, des refrains qui font mouche, du fond autant que de la forme, du coup ce disque a bien tourné chez oim. "Faut que je sorte, je deviens taréééé". TUERIE. (autoprod )
split LEXOMYL / THE SIOUX 45t
J'étais vachement impatient d'écouter ces trois nouveaux titres de Lexomyl et quand même, j'aurais été un poil déçu par rapport à leur EP. Bon, y'a pas mort d'homme, c'est toujours ce punk en français dépressif avec de chouettes grattes, mais il me semble que les 3 titres sont quand même un peu moins tubesques (et chantés encore plus faux, ahahah). Enfin, je dis ça, mais je suis capable de chanter le refrain de "Rien à foutre" en fin de soirée, donc ça veut bien dire que c'est pas non plus la cata, hein ! Sur l'autre face, un groupe de l'est: The Sioux. De l'est de la france, hein, pas d'un pays libéré de la malédiction communiste parl'arnaque de la bourgeoisie la démocratie capitaliste. Et ben je connaissais pas du tout, et je suis vachement content que ce ne soit plus le cas ! Les deux premiers titres envoient un punk-rock débraillé à chant féminin directement influencé par Gorilla Angeb (ils auront du mal à dire le contraire !!) et le 3eme est une (bonne) reprise des Wipers. Très bon ! Et comme en plus, la pochette de l'objet est un pur chef d'oeuvre d'Ivan Brun, ben ce 45t est indispensable ! 'nuff said !
YOUNG GOVERNOR "cindy's gonna save me" 45t
Je l'avais acheté pour la face A, celui là. Une belle chanson, une grande chanson, du style qu'on peut écouter 20 fois par jour sans s'en lasser. Une vraie pop-song à mi-chemin entre les Byrds, avec les harmonies de rigueur, et les Ramones quand ils coinçaient sur Phil Spector et les girls-group, avec les clochettes qui tintent sur le refrain ! "Instant classic", comme disent les bouffeurs de hamburgers. Par contre, la face B... bein c'est du grunge ! Je dis pas ça de façon péjorative mais on dirait franchement un truc que Sub-Pop aurait pu sortir en 88 ou 89, c'est marrant. Et ça fait un gros contraste avec la face A vu qu'en plus le son y est bien pourri, je trouve. (Dirtnap, chopé chez Crapoulet)
LE PARTI "excitment as such" LP
Leurs concerts m'avaient bien plu mais leur précédent CD moins. Ce trio stéphanois balance là un album completement réussit dans un genre très référencé: clairement, ils se baladent sur les traces de Wire, Joy Div' et surtout (surtout !) de Mission Of Burma (j'en démordrais pas !!). Mais la qualité des chansons et de l'interprétation fait de ce skeud un truc plus que plaisant à écouter. Je suis pas fan des chansons où le chant singe un peu Ian Curtis, mais l'accroche pop de nombreux refrains et un son assez organique font passer le tout comme ue lettre à la poste. Vraiment chouette ! Bon bien entendu, dans la tradition stéphanoise, le groupe n'a rien trouvé de mieux à faire que de splitter à la sortie du skeud, ahaha, les cons ! Le chanteur / guitariste fait maintenant Man In Box avec des quenelles, et en concert (celui de ce week-end, en tous cas), c'est pas encore tout à fait concluant mais c'est un peu la continuité de cet alboum... (Facto records)
STATUES "aux." LP
STATUES "holiday cops" LP
STATUES "same bodies, same faces" EP
Les canadiens de Statues m'ont filé une bonne claque lors de leur passage à sainté, du coup bing !, j'ai acheté deux albums sur leur stand (et avec les bières, ça faisait une soirée un peu reuch', ahaha). "Aux." est à priori leur premier album, et ça navigue entre indé-pop classieuse et pop-punk tubesque. A la différence du concert, on a ici une grosse production lêchée et un rythme beaucoup moins frénétique. Pas le genre de skeud dans lequel je rentre de suite, mais la qualité du song-writing fait son affaire au fil des écoutes ! "Holiday cops" est le nouveau et 3eme album, si j'ai bien compris, et là on les trouve tel que sur scène. Punk 77 très pop, rapide et dynamique, et aux délicieuses mélodies énervées. Un croisement improbable entre les Buzzcocks, les Dickies ou les Briefs sans être retro pour autant ! Deux faces pleines de mélodies super accrocheuses et de titres qui te foutent la patate pour la journée ! Excellent ! Le EP, je l'ai choppé après sur la distro à Crapoulet, et c'est le même topo que sur "Holiday Cops": 3 originaux virevolatnts et une reprise d'un titre de GG Alin que je ne connaissais pas (en même temps, j'm'en tape un peu du GG, moi, héhéhé) et qui est carrément bonnarde ! Chopez un de leurs skeuds, métonnerait que vous soyez déçus: c'est de haute qualité, comme leurs concerts ! (les deux LP sont chez P-Trash records, le 45t chez Deranged Records)
NIGHT BIRDS "s/t" 45t
Cinq titres pour ces ricons, et c'est très suffisant pour se faire une idée du groupe: on est en plein trip punk-rock U.S. du début des années 80. Entre proto-HC et son garage, avec une guitare qui part souvent dans des plans surf directement hérités des Dead Ken' (ou de JFA). Bien tubesque dans l'ensemble, très véloce et dynamique, une super bonne découverte ! Par contre, payes ta pochette cheap ! mais ce sera le seul défaut notable. (Grave Mistake / Dirtnap - chopé chez Crapoulet )
ATOMIC TANGO "s/t" 45t
Il aura mis du temps à sortir, le EP des filles (et du gars !) de sainté ! Et moi j'aurais mis du temps à le chroniquer ! Alors voilà: 6 titres de HardCore bien punk, un peu angliche 1984 sur les bords, j'trouve, carré et revendicatif. Les chants sont parfois un peu "forcés" à mon goût, mais sinon ça déroule bien comme il faut et je le conseille aux amateurs de punk gueulard et brutal ! (autoprod )
split IRRITONES / ROUGH KIDS 45t
Les Irritones de marseille (enculé, l'Om !) sont des ex-Hatepinks, Gasolheads et Holy Curse et ça s'entend direk' ! Punk'n'roll arrogant et speed, avec de jolis p'tits solis de grattes. Chuis pas fan du chant un brin cliché mais ça passe vachement bien quand même. De l'autre côté de la rondelle, les ricains de Rough Kids envoient bien le bois avec deux titres entre le punk 77 option Dickies et les trucs SoCal-punk du début des 80's, Red Cross ou The Crowd en tête. Les refrains rentrent toute de suite dans le crâne et veulent plus ressortir ! Je conseille chaudement ! (Crapoulet )
GOOD GOOD THINGS "s/t" 45t
La super bonne surprise... d'Annonay !!! Sept titres de HC à l'ancienne, bien punk-rock et brut de brut, sans fioritures inutiles. Enregistré en live dans la salle de répet, pas de mixage ni de mastering, difficile de faire plus roots ! Et franchement, ça le fait carrément bien: c'est frais, enlevé, rageur sans être bourrin. "Kiss the ground inc." ou "Neutron bomb" sont vraiment des petits bijoux d'énergie et de concision. Et ils sont encore meilleurs sur scènes, donc ne les louper pas quand ils passent pas loin de chez vous. (autoprod )
SUSPECTS PARTS "city burning" 45t
Il est marrant ce skeud: la face A est un titre de punk 77 mélodique sympa, mais la face B est un joyeux petit tube de pop 60's quelque part entre les Beatles, les Flamin' Groovies et les Barracudas ! Ca s'énerve un peu sur la fin du titre mais sinon, ben c'est juste une petite pop-song parfaite avec refrain à reprendre en choeur, "why-hy-hy-hy you gotta change your mind, change your mind" ! (No Front Teeth, chopé chez Crapoulet)
LOST BOYS "work, life, regret" 45t
Un nouveau EP des lyonnais mais il a été enregistré en 2008. Toujours du bon punk-rock un brin H.C. à l'ancienne, où ça joue vite avec un son bien garage. Comme d'hab' ça passe très bien, avec en prime une chanson sur les luttes chez Peugeot en 68 qui fait plaiz' et une chouette reprise du "I hate hippies", mon titre préféré de M.I.A. Vous pouvez y aller sans crainte, quoi ! (llost boys)
LEXOMYL "s/t" 45t
On reste en quenellie avec Lexomyl et leur premier EP 4 titres qui restera pour moi une des bonnes découvertes de l'année dernière. Putain, sans dec', des titres comme "Au travail" ou "Samedi suicide", c'est déjà des classiques ! Ouais mec ! Donc voilou, du punk-rock solide avec un chant dans la tradition lyonnaise (c'est à dire légerement faux à la Haine Brigade, ahahaha) avec des guitares qui partent un peu en vrille à la Wipers. Grosse personnalité, des refrains qui font mouche, du fond autant que de la forme, du coup ce disque a bien tourné chez oim. "Faut que je sorte, je deviens taréééé". TUERIE. (autoprod )
split LEXOMYL / THE SIOUX 45t
J'étais vachement impatient d'écouter ces trois nouveaux titres de Lexomyl et quand même, j'aurais été un poil déçu par rapport à leur EP. Bon, y'a pas mort d'homme, c'est toujours ce punk en français dépressif avec de chouettes grattes, mais il me semble que les 3 titres sont quand même un peu moins tubesques (et chantés encore plus faux, ahahah). Enfin, je dis ça, mais je suis capable de chanter le refrain de "Rien à foutre" en fin de soirée, donc ça veut bien dire que c'est pas non plus la cata, hein ! Sur l'autre face, un groupe de l'est: The Sioux. De l'est de la france, hein, pas d'un pays libéré de la malédiction communiste par
YOUNG GOVERNOR "cindy's gonna save me" 45t
Je l'avais acheté pour la face A, celui là. Une belle chanson, une grande chanson, du style qu'on peut écouter 20 fois par jour sans s'en lasser. Une vraie pop-song à mi-chemin entre les Byrds, avec les harmonies de rigueur, et les Ramones quand ils coinçaient sur Phil Spector et les girls-group, avec les clochettes qui tintent sur le refrain ! "Instant classic", comme disent les bouffeurs de hamburgers. Par contre, la face B... bein c'est du grunge ! Je dis pas ça de façon péjorative mais on dirait franchement un truc que Sub-Pop aurait pu sortir en 88 ou 89, c'est marrant. Et ça fait un gros contraste avec la face A vu qu'en plus le son y est bien pourri, je trouve. (Dirtnap, chopé chez Crapoulet)
LE PARTI "excitment as such" LP
Leurs concerts m'avaient bien plu mais leur précédent CD moins. Ce trio stéphanois balance là un album completement réussit dans un genre très référencé: clairement, ils se baladent sur les traces de Wire, Joy Div' et surtout (surtout !) de Mission Of Burma (j'en démordrais pas !!). Mais la qualité des chansons et de l'interprétation fait de ce skeud un truc plus que plaisant à écouter. Je suis pas fan des chansons où le chant singe un peu Ian Curtis, mais l'accroche pop de nombreux refrains et un son assez organique font passer le tout comme ue lettre à la poste. Vraiment chouette ! Bon bien entendu, dans la tradition stéphanoise, le groupe n'a rien trouvé de mieux à faire que de splitter à la sortie du skeud, ahaha, les cons ! Le chanteur / guitariste fait maintenant Man In Box avec des quenelles, et en concert (celui de ce week-end, en tous cas), c'est pas encore tout à fait concluant mais c'est un peu la continuité de cet alboum... (Facto records)
STATUES "aux." LP
STATUES "holiday cops" LP
STATUES "same bodies, same faces" EP
Les canadiens de Statues m'ont filé une bonne claque lors de leur passage à sainté, du coup bing !, j'ai acheté deux albums sur leur stand (et avec les bières, ça faisait une soirée un peu reuch', ahaha). "Aux." est à priori leur premier album, et ça navigue entre indé-pop classieuse et pop-punk tubesque. A la différence du concert, on a ici une grosse production lêchée et un rythme beaucoup moins frénétique. Pas le genre de skeud dans lequel je rentre de suite, mais la qualité du song-writing fait son affaire au fil des écoutes ! "Holiday cops" est le nouveau et 3eme album, si j'ai bien compris, et là on les trouve tel que sur scène. Punk 77 très pop, rapide et dynamique, et aux délicieuses mélodies énervées. Un croisement improbable entre les Buzzcocks, les Dickies ou les Briefs sans être retro pour autant ! Deux faces pleines de mélodies super accrocheuses et de titres qui te foutent la patate pour la journée ! Excellent ! Le EP, je l'ai choppé après sur la distro à Crapoulet, et c'est le même topo que sur "Holiday Cops": 3 originaux virevolatnts et une reprise d'un titre de GG Alin que je ne connaissais pas (en même temps, j'm'en tape un peu du GG, moi, héhéhé) et qui est carrément bonnarde ! Chopez un de leurs skeuds, métonnerait que vous soyez déçus: c'est de haute qualité, comme leurs concerts ! (les deux LP sont chez P-Trash records, le 45t chez Deranged Records)
PEGBOY (1990-1991)
Pas eu le temps de convertir de "nouveaux" anciens trucs stéphanois, mais je vais m'y mettre, promis ! Dans les prochaines semaines je vous mettrais la démo de Cumshot, un concert entier de Vomit For Breakfast (Bomit !), une chtite compile d'enregistrements plus ou moins audibles des groupes de 1992, les démos des Hunchbacks, des zinédits de Protex Blue, l'intégrale de Spit, etc etc...
En attendant, j'ai rippé les deux premiers vinyls de PEGBOY: le maxi 4 titres "THREE CHORD MONTE" et le 45t "FIELDS OF DARKNESS / WALK ON BY", de 1990 et 1991 respectivement.
Deux putains de classiques du "chicago sound", du punk mélodique mais tendu, puissant et rigoureux.
Pegboy, c'était donc un ex-Naked Raygun, un ex-Effigies et deux ex-Bhopal Stiffs, la crême de la crême du punk-rock de Chi-town. Et à mon (humble) avis, là ce sont leurs deux meilleurs disques, même si le reste de leur oeuvre discographique est exempt de loupages.
En plus, en pleine période de frénésie capilaire et débraillement généralisé, Pegboy avait l'immense avantage de pas ressembler à des rescapés de Woodstock, ahahahahah.
c'est là
En attendant, j'ai rippé les deux premiers vinyls de PEGBOY: le maxi 4 titres "THREE CHORD MONTE" et le 45t "FIELDS OF DARKNESS / WALK ON BY", de 1990 et 1991 respectivement.
Deux putains de classiques du "chicago sound", du punk mélodique mais tendu, puissant et rigoureux.
Pegboy, c'était donc un ex-Naked Raygun, un ex-Effigies et deux ex-Bhopal Stiffs, la crême de la crême du punk-rock de Chi-town. Et à mon (humble) avis, là ce sont leurs deux meilleurs disques, même si le reste de leur oeuvre discographique est exempt de loupages.
En plus, en pleine période de frénésie capilaire et débraillement généralisé, Pegboy avait l'immense avantage de pas ressembler à des rescapés de Woodstock, ahahahahah.
c'est là
14 juin 2010
GREVE DU 24 JUIN !
Nouveau courrier de la CGT Goodyear à Bernard Thibault pour le 24 juin
Le 24 juin la CGT Goodyear demande un blocage des zones industrielles en Francetiré de: http://ouvalacgt.over-blog.com/article-nouveau-courrier-de-la-cgt-goodyear-a-bernard-thibault-pour-le-24-juin-51744986.html
A M THIBAULT Bernard - Secrétaire général de la CGT
Camarade,
Nous t’écrivons pour la seconde fois concernant la position de la CGT face aux attaques dont les salariés sont victimes.
La CGT en intersyndicale à décidé d’appeler à une nouvelle journée d’action pour la défense des retraites à 60 ans le 24 juin 2010.
La CGT Goodyear demande à ce que le mouvement soit à la hauteur de l’enjeu et de l’attaque du MEDEF et du gouvernement, ras le bol des rassemblements tous les mois pour des marches dans les principales villes de France, une en Mars, une en Mai et une en Juin, en attendant le gouvernement lui avance à grands pas et ce ne sont pas des mouvements pour la forme qui le feront reculer !!!
Nous demandons que le 24 juin soit une vraie journée d’action, nous proposons le blocage de toutes les zones industrielles de France avec un mouvement reconductible jusqu’au retrait du projet de loi, nous devons faire fort face au mépris de ceux qui détruisent des millions d’emplois et qui veulent mettre à contribution ceux qui sont victimes de ce génocide salarial.
Il y a une crise montée de toutes pièces par ceux qui veulent nous donner des leçons, jamais les patrons et les actionnaires n’ont eu autant de fric, les salariés souffrent comme jamais, les plans anti-sociaux se multiplient des centaines d’entreprises ferment et délocalisent utilisant comme prétexte une crise qui sert ceux qui l’ont mise en place.
La CGT est un syndicat qui se dit au plus près des préoccupations des salariés, depuis des années les formes de luttes deviennent de plus en plus souples voir adaptées à la demande du gouvernement, penses tu camarade que se sont des manifestations main dans la main dans les centres villes qui feront reculer la politique de la casse sociale ???
La CGT doit être le syndicat qui s’oppose vraiment et non qui fait semblant, ras le bol de perdre des journées de 8.00 heures pour faire des promenades de santé, l’attaque que nous subissons est violente nous devons réagir vite et fort !!!!
Nous avons une impression de mouvements obligatoires pour laisser croire que nous faisons quelque chose, un par mois jusque juillet et après les congés le gouvernement aura fait passer son projet !!!
Il faut donc agir vite et avec vigueur, nous voulons qu’un appel soit lancé pour le 24 Juin au blocage de toutes les zones industrielles de France ou même blocage des poumons économiques, depuis des années nous perdons nos acquis et ce ne sont pas de grands discours qui changeront la politique du MEDEF et du gouvernement.
A la vitesse actuelle et si les centrales confédérales se complaisent dans cette situation, le monde du travail va crever, la CGT doit être le syndicat qui enclenche le mouvement attendu par des millions de personnes, salariés, privés d’emplois, retraités, étudiants…
Nous sommes en attente d’un signal fort il est vital que nous réagissions sans faire semblant ou en se donnant bonne conscience, la CGT Goodyear n’est pas le seul syndicat à demander et revendiquer depuis des mois un appel à la grève générale en France, mais hélas rien ne vient sauf des appels sporadiques qui mobilisent peu et ne font aucun mal au système financier et à ceux qui nous méprisent.
La CGT doit revenir à ses bases, la frilosité actuelle, le manque de conviction et surtout de combativité, laisse une porte grande ouverte à la dictature patronale et au mépris du gouvernement, nous devons les stopper, les salariés du privés et du public saignent chaque jour un peu plus, nous devons nous unir pour être plus fort, la CGT nationale doit tout mettre en œuvre pour stopper la casse actuelle, faute de quoi elle sera coresponsable de l’avenir que nous dessinent les fossoyeurs qui nous gouvernent.
Le 24 juin 2010 nous ne ferons pas de grève de complaisance, nous voulons une action plus dure et plus réaliste des attaques que nous subissons, espérant être entendu et avoir une réponse favorable, nous t’envoyons nos salutations fraternelles.
Le bureau CGT Goodyear
11 juin 2010
PERVERS & TRUANDS
Yo
On vient de sortir tout fraichement une démo CD avec PERVERS ET TRUANDS (rock régressif entre ACID KING sous thorazine et FLIPPER qui joue au baby foot)
Si ça vous interresse c'est prix lib' --> bskubich_at_no-log.org
Un petit extrait : FANTASTIC KITCHEN
10 juin 2010
ANGRY !!!!!!!!!!!
Arrrghhh, hier (ou avant-hier) je tombe sur le zapping à la téloche, et qui c’est que j’y vois ? Ce crétin de Eudeline, le pape autoproclamé du punk parisien circa 1977.
Et qu’avait-il à dire ? Ben ça, en substance : « Contestataire ? mais aujourd’hui on ne peut plus contester, ça ne sert à rien d’être contestataire »…
Putain.
Mais qu’est-ce qu’il a contesté, lui, quand il ressemblait pas encore à une momie avec une perruque Beatles ? c’est à dire quand il était « jeune », en 77 quoi…Le prix du magnum de champagne dans les night-clubs les plus select des « soirées parisiennes » ? ? Le prix du gramme de C. au dealer de Mick Gégeaire?
Alors non seulement ce con a été coupable de deux des plus pourris des 45t du punk français (deux des trois 7’ d’Asphalt Jungle son groupe debourges punks d’alors), et ça fait des années qu’il nous bassine dans tous les médias qui veulent bien de lui (à vot’ bon cœur…) que le punk n’a existé qu’en 77 et 78 (c’est à dire quand il s’y intéressait), mais en plus il pense qu’aujourd’hui, c’est pas la peine d’essayer de relever la tête de la merde dans laquelle on nous la plonge.
Bien bien.
Il me fait penser à cette andouille de Manœuvre avec ses t-shirts des Sonics ou du MC5 pour faire genre « je suis encore r’n’r », alors qu’il est en train de donner des notes à des robots reprenant Madonna ou Pascal Obispo. En pire, en fait.
Mais le pire, le vrai, il arrive juste après avec la deuxième « vérité » assénée par le junk-de-la-haute Eudeline : « oui en fait c’est la fin des idéologies, quoi., euh». Ben voilà, on y est ! ! ! Les « ex-punks », que après leurs deux années dans le truc le punk existait plus, sont en plein dans le discours libéral. Normal.
20 ans que les ultra-libéraux nous bourrent le mou avec « la fin des idéologies », discours lui même idéologique, et que les « marchés » allaient « s’autoréguler », et donc que les crises et les guerres allaient du coup disparaître, et blah blah blah… Ils nous annonçaient même que les classes sociales n’existaient plus et que l’Afrique mangerait enfin à sa faim. Ahahahaha, ils ont eu tort sur TOUTE LA LIGNE mais ils continuent à nous gonfler avec un discours qui sert leurs intérêts.
Et dans le même sens, les connards qui pensent que le punk n’a existé qualitativement que de 77 à 78, ben c’est parce qu’en 79 ils avaient déjà rejoint l’intelligentsia mediaticoculturello-prout-prout.
Qu'ils aillent tous se faire enculer !!
Bref, ça m’a bien véner’ (ça se voit ? ça se voit ?).
Moi je dis que contester ce monde DE MERDE, c’est le minimum syndical, et que le punk, le rock, le hip-hop sont heureusement encore là pour gueuler son dégoût (et faire danser, aussi, c’est cool !).
Ou alors tant pis pour vous, vous aurez droit à des siècles de guimauve et de chansons d’amûûûr aussi sincères qu’un politichien.
Alors du coup, hop-là, je vous propose quelques titres d’un groupe haineux au possible : les ANGRY SAMOANS !
De la bonne haine par de bons asociaux, de la bonne transgression agressive, des gars qui auraient pisser sur les boots pointues d’Eudeline. En plus ça tombe bien, ils ont débuté leur carrière en 79, donc ce télé-teubé ne doit pas soupçonné leur existence.
Je vous ai pas mis leurs 4 classiques albums et mini-albums (dans l’ordre : « Inside my brain », « Back from samoa », « Yesterday started tomorrow » et « STP not LSD ») mais vous devriez les trouver sans problèmes…
Voilà ce qu’il y a dans le dossier à télécharger :
- les 4 titres du EP « QUEER PILLS », sortit sous ce nom de groupe en 81 pour tenter d’esquiver le boycott dont ils faisaient l’objet par toutes les salles de L.A., sous la menace du DJ « rock’n’roll » le plus connu de la ville qu’ils avaient gratifié d’une chanson où ils le dosaient comme il faut (l’accusant de sucer Bowie entre autres, ahahaha).
- 2 titres seulement présents sur une compile allemande « Underground hits » : une reprise de Status Quo version ultra rapide (un peu comme les Dickies avaient fait avec « paranoid » de Sabbath) et une version d’un de leurs précédents titres avec des paroles changées pour chier sur le plus gros label punk du L.A. d’alors (Poshboy, qui publia des exxxcellents skeuds de TSOL, Red Cross, Black Flag, etc…)
- les 4 titres du EP « D. FOR THE DEAD » sorti en 90 qui présentait un inédit studio de 82 et 3 live de 81.
- Les 3 titres du EP « THE RETURN OF THE QUEER PILLS » sorti à nouveau sous ce nom de groupe, de façon discrète en 90. Des titres à priori enregistrés en répet’ quelques années plus tôt, pur garage-punk-psyché (ça tombe bien, la pochette est un détournement du Lp des Shadows Of Knight !).
- Et enfin, les 7 titres de l’album de « THE MISTAKEN », qu’ils ont publié en 86 ou 87 sous ce nom de groupe, à petit tirage sur leur propre label, entre les deux derniers disques du groupe «(« Yestarday… » et « STP. .. »). Comme les deux disques en question, cela sonne d’ailleurs plus du tout H.C.-punk, mais beaucoup plus comme un mélange bien foutu de garage-60’s, de folk-rock (ya une reprise d’un classique du genre dessus !) et de punk-pop à la Ramones. Un peu l’album « caché » du groupe…
Depuis 1987, il y aura d’autre disques du groupe mais bon, ça devrait plus s’appeler « Metal Mike’s Angry Samoans » vu qu’en général il reste plus que lui comme membre d’origine…
Et qu’avait-il à dire ? Ben ça, en substance : « Contestataire ? mais aujourd’hui on ne peut plus contester, ça ne sert à rien d’être contestataire »…
Putain.
Mais qu’est-ce qu’il a contesté, lui, quand il ressemblait pas encore à une momie avec une perruque Beatles ? c’est à dire quand il était « jeune », en 77 quoi…Le prix du magnum de champagne dans les night-clubs les plus select des « soirées parisiennes » ? ? Le prix du gramme de C. au dealer de Mick Gégeaire?
Alors non seulement ce con a été coupable de deux des plus pourris des 45t du punk français (deux des trois 7’ d’Asphalt Jungle son groupe de
Bien bien.
Il me fait penser à cette andouille de Manœuvre avec ses t-shirts des Sonics ou du MC5 pour faire genre « je suis encore r’n’r », alors qu’il est en train de donner des notes à des robots reprenant Madonna ou Pascal Obispo. En pire, en fait.
Mais le pire, le vrai, il arrive juste après avec la deuxième « vérité » assénée par le junk-de-la-haute Eudeline : « oui en fait c’est la fin des idéologies, quoi., euh». Ben voilà, on y est ! ! ! Les « ex-punks », que après leurs deux années dans le truc le punk existait plus, sont en plein dans le discours libéral. Normal.
20 ans que les ultra-libéraux nous bourrent le mou avec « la fin des idéologies », discours lui même idéologique, et que les « marchés » allaient « s’autoréguler », et donc que les crises et les guerres allaient du coup disparaître, et blah blah blah… Ils nous annonçaient même que les classes sociales n’existaient plus et que l’Afrique mangerait enfin à sa faim. Ahahahaha, ils ont eu tort sur TOUTE LA LIGNE mais ils continuent à nous gonfler avec un discours qui sert leurs intérêts.
Et dans le même sens, les connards qui pensent que le punk n’a existé qualitativement que de 77 à 78, ben c’est parce qu’en 79 ils avaient déjà rejoint l’intelligentsia mediaticoculturello-prout-prout.
Qu'ils aillent tous se faire enculer !!
Bref, ça m’a bien véner’ (ça se voit ? ça se voit ?).
Moi je dis que contester ce monde DE MERDE, c’est le minimum syndical, et que le punk, le rock, le hip-hop sont heureusement encore là pour gueuler son dégoût (et faire danser, aussi, c’est cool !).
Ou alors tant pis pour vous, vous aurez droit à des siècles de guimauve et de chansons d’amûûûr aussi sincères qu’un politichien.
Alors du coup, hop-là, je vous propose quelques titres d’un groupe haineux au possible : les ANGRY SAMOANS !
De la bonne haine par de bons asociaux, de la bonne transgression agressive, des gars qui auraient pisser sur les boots pointues d’Eudeline. En plus ça tombe bien, ils ont débuté leur carrière en 79, donc ce télé-teubé ne doit pas soupçonné leur existence.
Je vous ai pas mis leurs 4 classiques albums et mini-albums (dans l’ordre : « Inside my brain », « Back from samoa », « Yesterday started tomorrow » et « STP not LSD ») mais vous devriez les trouver sans problèmes…
Voilà ce qu’il y a dans le dossier à télécharger :
- les 4 titres du EP « QUEER PILLS », sortit sous ce nom de groupe en 81 pour tenter d’esquiver le boycott dont ils faisaient l’objet par toutes les salles de L.A., sous la menace du DJ « rock’n’roll » le plus connu de la ville qu’ils avaient gratifié d’une chanson où ils le dosaient comme il faut (l’accusant de sucer Bowie entre autres, ahahaha).
- 2 titres seulement présents sur une compile allemande « Underground hits » : une reprise de Status Quo version ultra rapide (un peu comme les Dickies avaient fait avec « paranoid » de Sabbath) et une version d’un de leurs précédents titres avec des paroles changées pour chier sur le plus gros label punk du L.A. d’alors (Poshboy, qui publia des exxxcellents skeuds de TSOL, Red Cross, Black Flag, etc…)
- les 4 titres du EP « D. FOR THE DEAD » sorti en 90 qui présentait un inédit studio de 82 et 3 live de 81.
- Les 3 titres du EP « THE RETURN OF THE QUEER PILLS » sorti à nouveau sous ce nom de groupe, de façon discrète en 90. Des titres à priori enregistrés en répet’ quelques années plus tôt, pur garage-punk-psyché (ça tombe bien, la pochette est un détournement du Lp des Shadows Of Knight !).
- Et enfin, les 7 titres de l’album de « THE MISTAKEN », qu’ils ont publié en 86 ou 87 sous ce nom de groupe, à petit tirage sur leur propre label, entre les deux derniers disques du groupe «(« Yestarday… » et « STP. .. »). Comme les deux disques en question, cela sonne d’ailleurs plus du tout H.C.-punk, mais beaucoup plus comme un mélange bien foutu de garage-60’s, de folk-rock (ya une reprise d’un classique du genre dessus !) et de punk-pop à la Ramones. Un peu l’album « caché » du groupe…
Depuis 1987, il y aura d’autre disques du groupe mais bon, ça devrait plus s’appeler « Metal Mike’s Angry Samoans » vu qu’en général il reste plus que lui comme membre d’origine…
8 juin 2010
6 juin 2010
Jeudi 24 JUIN sortie-projection du dvd "LES OREILLES QUI SAIGNENT"
Yo !cliquez sur l'image pour la voir en grand !
Une petite soirée à l'excellent bar à bière belges stéphanois LE MISANTHROPE, ce jeudi 24 juin pour la projection et la sortie du fanzine vidéo LES OREILLES QUI SAIGNENT, petit projet de derrière les fagots-sampler d'excellents groupes punk rock franchouillards-rosbif et espinguoins accompagnés d'extraits de films et d'archives TV sous LSD.
La soirée finira par un mix de notre jean-guy national aka PUNK ROCK SAVES MY LIFE SOUNDSYSTEM + GUESTS ?
Au programme des lives filmés : CHAOS ZZZ+GOVERNEMENT WARNING+ATOMIC TANGO+SURRENDER+DAILY OD+VICTIMS+THE WANKYS+THE SHITTY LIMITS+CONSTANT STATE OF TERROR+PINK ROSE+WARNING//WARNING+LA PURRIA+STATE POISON+DOSE LETALE+WARNING//WARNING...
Désolé après faut pencher la tête.
Un dvd sortira ce même jour et sera dispo à prix libre dans une jolie pochette 45T réalisée par TITI MYOCARDE-CHAPELLE KINSKI (si ça vous interresse et que vous etes pas de Sainté pour en commander merci d'envoyer un mail à bskubich_at_no-log.org)
Bien à vous,
TCHO !
bande annonce: http://www.youtube.com/watch?v=GfH_LTEg-EY
ENJOY CAPITALISM ! "L'affaire Coca-Cola"
Dans certains pays, on ne s’embarrasse pas des syndicalistes. On les tue! Depuis 2002, et pour la seule Colombie, plus de 470 leaders ouvriers ont été abattus par des milices paramilitaires à la solde de compagnies prêtes à tout pour empêcher leurs employés de se syndiquer. Au nombre de ces entreprises sans scrupules figurerait l’icône même du capitalisme américain : Coca-Cola!Edifiant...
Parlez-en à Martin Gil, dont le frère, Isidro, a été tiré à bout portant alors qu’il travaillait à l’usine d’embouteillage de Coca-Cola, à Carepa. Ce qu’on lui reprochait : faire partie de l’équipe de négociateurs du syndicat! Comme la majorité des crimes violents commis contre les syndicalistes colombiens, le meurtre d’Isidro Gil est resté impuni.
Mais les avocats américains David Kovalik et Terry Collingsworth en ont eu assez du silence et se sont lancés dans une véritable croisade contre le géant Coca-Cola. Les filmant pendant trois ans, les cinéastes Germán Gutiérrez et Carmen Garcia nous entraînent dans un fascinant road-movie judiciaire. Aux quatre coins du continent, de Bogotá à New York, en passant par Miami, Washington et Atlanta, L’affaire Coca-Cola nous fait découvrir leurs incessantes démarches.
Les deux avocats déposent donc devant la Cour fédérale des États-Unis des poursuites incriminant Coca-Cola pour des affaires de meurtres, d’enlèvements et de torture commis en Colombie et au Guatemala. Grâce à l’activiste Ray Rogers, ils vont également s’attaquer à l’image de marque du géant d’Atlanta. La dévastatrice campagne de dénonciation Stop Killer Coke! entraîne le boycott des boissons gazeuses dans plusieurs dizaines de collèges et universités aux États-Unis.
Mais Coca-Cola ne lâche pas le morceau pour autant. Après cinq années de chaudes luttes, les avocats activistes vont-ils enfin obtenir justice? Nous menant aux portes d’un improbable règlement, ce thriller judiciaire vous fera vivre un surprenant voyage. Et que choisiront les victimes? L’argent, le pouvoir ou la dignité...?
J'boirais exclusivement du Jean's Cola, maintenant !
le film se matte ICI !!!!!!!
le site du film EST LA !!!!!
2 juin 2010
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